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 Mon manège à moi, c'est toi. • Soren.

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MessageSujet: Mon manège à moi, c'est toi. • Soren.   Mon manège à moi, c'est toi. • Soren. EmptyMer 17 Juin - 0:19

    Ah la douce fraîcheur du soir ! Il était agréable de sortir le soir qui remplaçait la chaleur étouffante de l’après-midi. Habillée d’un léger débardeur et d’un mini short en jean, Arween arpentait les petites allées du parc d’attraction. Il était bien tard, il fallait l’avouer mais il fermer très tard. La jeune brune se dirigea vers le carrousel, il n’y avait plus grand monde. Il y avait un vieil homme qui s’apprêtait à plier boutique et il demande alors à Arween si elle voulait faire un tour de manège. Elle le remercia poliment et s’installa dans un grand fauteuil entre deux chevaux. Elle regardait autour d’elle ce vaste espace qui lui rappelait son enfance.

    Petite, elle aimait faire des tours de manèges, chevauchant l’animal en criant « uh, aller ». Ses parents était heureux de la voir sourire. Cette pensée dévia vers sa mère. Arween baissa la tête pendant un moment et contempla ses doigts qu’elle triturait. Voilà, sa chère et tendre mère. Elle lui manquer terriblement, et dire que peut-être elle allait mourir dans quelques années..C’est ce que les médecins lui avaient dit. Son père le lui avait cachée, car il ne voulait pas qu’elle s’inquiète et surtout il ne voulait pas que la joie de vivre de sa fille s’en aille. D’ailleurs, Arween s’en moquait de la maladie, certains de ses proches n’étaient pas au courant, comme son ami d’enfance : Soren. Non elle ne voulait pas les inquiéter, profiter de la vie, elle le voulait. Elle aurait du mal à lui exprimer ce qu’elle ressentirait si elle lui en parler. Il faudrait que le jeune homme lui sous tire des renseignements, comme il le faisait souvent. Sinon d’elle-même cela ne sortait pas.Elle avait toujours été comme ça, à enfermer ses sentiments à clés dans son cœur. Alors quand on parle d’amour c’est difficile, un « je t’aime » de sa part serait très rare mais lorsqu’elle le dit, ce prend alors toute la puissance de l’amour qu’elle porte.
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MessageSujet: Re: Mon manège à moi, c'est toi. • Soren.   Mon manège à moi, c'est toi. • Soren. EmptyMer 17 Juin - 1:18

    La journée s'était enfin terminée. Interminable, monotone, c'était juste un jour de plus qui prenait fin, tandis que le ciel s'assombrissait légèrement et retrouvait des couleurs plus intenses. Cela faisait bien longtemps que les journées de Soren se ressemblaient, mais depuis quelques temps, il se surprenait de plus en plus souvent à trouver que ça lui était désagréable. Rongé par ce quotidien plat, il se rendait pourtant compte qu'il en était le seul et l'unique coupable, celui qui avait tout fait pour avoir cette vie qu'il menait à ce jour. Presque toujours seul, presque toujours silencieux. Il avait lui-même bâti ce mur à première vue infranchissable qui le séparait des autres, même de ces personnes qui, les regards emplis de compassion et de compréhension, essayaient de le soutenir. Tous ses efforts, il les trouvait bien inutiles. Il était même parfois agacé par ce désir des autres de le sortir de sa "dépression qui s'est un peu éternisée". Il ne faisait pas grand chose, lui, pour aller vers les autres. Sa froideur, sa distance, ses sarcasmes, qui pouvait donc apprécier cela ? Il s'était renfermé sur lui, et il le savait très bien. En fait, jusque là, il était persuadé qu'il aimait ça. Que ce mode de vie lui convenait parfaitement. Après tout, n'avait-il pas déjà perdu tout ce qu'il avait de plus cher au monde ? A ses yeux, il n'y avait plus rien qui valait la peine de se battre, de changer de vie. Il ne considérait pas qu'il avait fait une croix sur lui-même. Il se disait juste réaliste et incapable d'aimer, comme il avait pu aimer jadis.

    Soren ferma la porte de sa boutique, mais au lieu de tourner les talons en direction de sa maison au plus vite et disparaître à l'intérieur, sa main resta pendant un moment sur la poignée, puis il joua nerveusement avec les clés, perdu dans ses pensées et visiblement en proie à une réflexion des plus importantes. Ce quotidien, cette banalité. Ça lui paraissait tout à coup insupportable et il savait très bien qu'il était le seul à pouvoir changer ça. Faire le premier pas était toujours difficile. Surtout lorsqu'on s'est promis à nous-mêmes de ne jamais flancher, persuadés que jamais une idée aussi absurde ne viendra effleurer notre esprit. Et pourtant. Soren tourna la tête en direction du parc, qui n'était pas si loin du magasin. Mais il était quand même plus éloigné de son lieu de travail que de sa maison ; heureusement, d'après lui, car il n'aurait pas supporté tous les hurlements des bambins à la longueur de la journée. Il passait la plupart du temps à son travail et pouvait pleinement profiter du silence. Enfin... Ça dépendait des jours.

    Inutile donc de dire que Soren n'appréciait pas du tout le parc d'attraction de la ville et qu'il n'y avait plus remit les pieds depuis... Depuis pas mal de temps. Un soupir un peu frustré lui échappa, une cigarette coincée entre ses lèvres. C'était le soir ; il ne devait plus y avoir autant de monde. Et c'est ainsi qu'il se décida à faire le premier pas pour sortir de cette banalité qui commençait à le lasser ; en se rendant au parc où il pensait ne plus jamais remettre les pieds. Et il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour remarquer une silhouette qui lui était bien familière. Son air pensif, alors qu'elle était assise dans un fauteuil du manège qui tournait lentement, le fit esquisser un sourire. On disait bien souvent que les idées et décisions les plus spontanées, étaient les meilleures. Peut-être bien qu'en décidant de venir dans ce parc tant évité pendant des années, Soren était loin d'avoir fait une erreur, comme il l'avait pensé au début.


Dernière édition par Soren C. Graham le Jeu 18 Juin - 14:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mon manège à moi, c'est toi. • Soren.   Mon manège à moi, c'est toi. • Soren. EmptyMer 17 Juin - 11:18

Mon manège à moi, c'est toi. • Soren. Jpho8-fe7909 Mon manège à moi, c'est toi. • Soren. Liv_22-fe7911
everywhat@lj ; jude_judith82@lj
C'est le désir qui crée le désirable, et le projet qui pose la fin. Simone de Beauvoir






    Arween se blottissait dans le fauteuil, comme pour retrouver une sensation perdue depuis des années. La jeune brune avait grandie certes sans mère, mais elle trouvait que son père l’avait bien éduquée. Les gens l’appréciaient pour sa bonté ainsi que sa gentillesse. Sa mère serait sûrement fière d’elle, de ce qu’elle était devenue aujourd’hui. Elle est restée forte, en ayant toujours une pensée pour sa mère. Arween attrapa le collier qu’elle portait à son coup et caresser doucement le petit cœur en or, qui, à l’intérieur portait la photo de sa mère. Jamais elle ne le quittait, même pas pour dormir. C’était tout ce qui lui restait de concret d’elle. Si elle le perdait, cela serait la fin. Cet objet était tellement important pour elle, qu’elle ne laissait personne le toucher sauf peut-être lui. Cet ami d’enfance, dont l’amitié forte ne s’était pas volatilisé mais au contraire renforcer, évoluant un peu dans l’ambiguïté.

    Elle sentait bien et oubliait, le pourquoi du comment de la maladie. Il la faisait sourire naturellement. Elle ressentait cette chose, non ce n’était pas de l’amour mais c’était entre la frontière de l’amitié et de l’amour. C’est tellement bizarre non ? Une forte attirance les unissait, mais Arween la plongeait dans le silence, laissant tout en plan. Il avait été là quand elle avait besoin de lui, lorsque sa mère est décédée, et vice-versa lorsqu’il devient veuf. La jeune brune n’arrivait pas à exprimer ses sentiments alors elle le faisait en geste et il le comprenait tout de suite. Il n’avait pas besoin de dictionnaire pour la comprendre, il était bien le seul d’ailleurs. Les autres restaient souvent incompris ce qui attisait leur curiosité de ne pas comprendre cette jeune femme charmante. Arween avait eu un léger sanglot, elle sécha ses larmes. Elle se releva légèrement et vit une personne qu’elle reconnaîtrait entre mille. Ces yeux bleus perçants et vifs, une cigarette à la main, c’était Soren. Il se dirigeait vers elle. Elle renifla légèrement et sécha ses dernières larmes. Elle ne voulait pas qu’il la voie pleurer, il devait avoir d’autres problèmes à régler et puis le voir sourire est tellement rare. Alors, elle mit ses cheveux devant elle, en espérant qu’il ne remarque rien. Alors elle esquissa un sourire et le laissa s’installer à ses côtés. « Tu sais que ce n’est pas bien de fumer ? Et surtout dans un parc..Tu n’as pas changé.. » Même lorsqu’elle était triste, elle pouvait toujours faire confiance en sa voix pour ne jamais la trahir. Son timbre ne s’était pas voilé, elle était neutre et paraissait normale.
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MessageSujet: Re: Mon manège à moi, c'est toi. • Soren.   Mon manège à moi, c'est toi. • Soren. EmptyMer 17 Juin - 19:16

    Il était évident qu'elle n'allait pas très bien, mais il ne lui demanda rien. Il savait que, si elle en aurait envie, si elle se sentirait prête, elle lui en parlerait. Il était plutôt bien placé pour savoir qu'être assailli par des questions, lorsqu'on est en proie à quelques souvenirs parfois très douloureux, ce n'était pas très agréable. Et moins que tout au monde, il ne voulait la brusquer, l'ennuyer avec des questions auxquelles, parfois, il n'y avait tout simplement pas de réponse. Ça arrivait, tout simplement, cette nostalgie qui nous enveloppait, de son étreinte puissante, rassurante et effrayante à la fois. Il n'y avait rien de mieux à faire, dans ces situations là, que de laisser aller, tout simplement. Laisser le temps faire son travail. Même si parfois, il ne le faisait pas très bien. La preuve ; on répétait sans cesse que le temps guérissait les blessures. Les siennes n'ont jamais été guéries. C'était peut-être de sa faute à lui, aussi, il ne faisait rien pour arranger ça. Arween faisait tout pour qu'il ne le remarque pas, mais il crut même ressentir, lui aussi, ce bouleversement qui émanait d'elle. Était-ce possible d'aussi bien connaître quelqu'un, de le connaître au point de percevoir ses émotions, deviner ses doutes, ressentir sa douleur ? Il n'en était pas certain. Peut-être que ce n'était que son imagination, qui lui jouait des tours, tandis qu'il venait prendre place à ses côtés, toujours aussi silencieux. L'expression également paisible, bien qu'un brin pensive, Soren lui adressa un regard quelque peu amusé à la suite de ses paroles.

    « Tu sais bien que je ne suis pas du genre à me soucier de ma santé, voyons. » murmura-t-il avec une pointe d'ironie dans sa voix, plus basse et douce que d'habitude, toutefois. « Et puis... ce n'est pas comme si ma présence manquera à quelqu'un, n'est-ce pas ? » l'amusement ne disparut pas du ton de sa voix, ni de son regard, tandis qu'il continuait de la regarder, un sourire en coin effleurant ses lèvres. A y penser plus sérieusement ; ce que Soren ne faisait jamais, à quoi bon ? - il avait peut-être tort. Peut-être, mais ce n'était pas certain. En tant qu'ami, il pouvait faire bien plus d'efforts. Être plus présent, être plus compréhensif. Il pouvait toujours faire plus, parce que ces personnes là le méritaient. Arween, elle méritait bien plus. Sans rien ajouter, il vint passer son bras autour de ses épaules frêles, l'enlaçant doucement et dans le plus grand des silences. Il aurait sûrement pu dire quelque chose, peut-être même s'excuser de ne pas être plus souvent à ses côtés, ses derniers temps. Mais plus il y pensait, plus il trouvait les mots inutiles. Et cette étreinte parlait à leur place.


Dernière édition par Soren C. Graham le Jeu 18 Juin - 14:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mon manège à moi, c'est toi. • Soren.   Mon manège à moi, c'est toi. • Soren. EmptyMer 17 Juin - 23:27

    Arween observait le jeune homme s’installer tout près d’elle. L’étincelle de son regard faisait toujours sourire la jeune femme. Malgré le fait qu’elle est des pensées obscures, le sourire de Soren lui fait toujours revenir dans la lumière. Cela paraissait bête non ? Pour elle tout simplement c’était une sorte de médicament à ses maux. La jeune femme observait quelques instants la cigarette avant de respirer l’air qui était un peu mélangé à de la nicotine. Elle mit quelques mèches de ses cheveux derrière ses oreilles, puis s’humecta les lèvres. Elle arbora un grand sourire aux paroles de Soren. « Et tu devrais, car je ne serais pas toujours là pour prendre soin de toi. » Arween croisa les yeux de Soren et les fixa avec intensité. « Tu plaisantes j’espère ? Ne dis pas que tu ne manquerais à personne, car moi je ne suis pas personne Soren. Et je te connais depuis longtemps pour te dire que tu est un être précieux à mes yeux.» Arween détourna son regard et regarda ses pieds. Il est vrai que la présence de cet homme était quasi-indispensable pour elle.

    La jeune femme respira profondément, puis bascula sa tête en arrière, scrutant le plafond pendant quelques secondes. Elle relâcha doucement sa tête, et soupira. Elle sentit alors la main de Soren sur ses épaules. Arween faillit frémir, face à ce frisson. Elle posa alors sa main sur la sienne et se lova contre lui. Elle ferma les yeux pendant quelques secondes, savourant ce moment. Elle déposa une main sur son torse relevant légèrement la tête. Son menton était à la hauteur de l’épaule de Soren, ses pupilles ancrées dans les siennes. L’odeur de l’eau de Cologne du jeune homme parcourait lentement le chemin des narines d’Arween. Elle le fixa et se perdait dans l’expressivité de ses yeux bleus. Elle entrouvrit légèrement la bouche, fuyant son regard, puis elle soupira. Devait-elle le dire ? Devait-elle se lancer ? Après tout la réaction ne peut pas être négative ? Arween resserrait ses doigts. « Soren..Je..Je suis malade. » Voilà c’était dit, maintenant à lui de comprendre. Elle aurait aimée lui en dire plus mais ses cordes vocales refusaient de lui obéir. Pourquoi s’était-elle enfermée dans ce mutisme ?
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MessageSujet: Re: Mon manège à moi, c'est toi. • Soren.   Mon manège à moi, c'est toi. • Soren. EmptyJeu 18 Juin - 4:07

    Il ne put s'empêcher de ricaner légèrement lorsqu'il entendit sa remarque. Imaginer son quotidien sans elle, en voilà quelque chose qui lui paraissait impossible. Au diable les longues conversations inutiles qu'avaient parfois les amis entre eux ; le simple fait de la voir, rendait ses journées un peu moins grises, un peu moins fades. Elle était un véritable rayon de soleil pour lui. Et même s'il ne le disait pas ; devenant toujours maladroit lorsqu'il s'agissait d'exprimer ses sentiments - il était sûr qu'elle le savait. Elle le sentait, très certainement, tout comme lui, il pouvait sentir quand quelque chose la perturbait. Et c'était le cas, à ce moment même. A cet instant précis où il la fixait droit dans ses yeux couleur océan, essayant de déchiffrer cette tristesse qui se lisait dans son regard clair. Il baissa les yeux, lorsqu'elle reprit la parole. Oui, sans doute était-elle l'une des seules personnes à qui il aurait pu manquer, pour ne pas dire la seule. Et même si Soren ne comprenait pas toujours comment elle pouvait le supporter, lui et ses changements d'humeur, lui et son caractère parfois insupportable... Il lui en était reconnaissant. De ne lui avoir jamais tourné le dos, comme l'ont fait beaucoup de personnes durant toutes ces années. Il les comprenait, cependant. Qui aurait besoin d'un ami qui ne parlait pratiquement jamais, qui ne se confiait pas, qui n'était même pas fichu de sortir quelque part, un vendredi soir, histoire de se changer les idées ? C'était juste un poids, et un poids inutile de plus est. Car il fallait se rendre à l'évidence ; Soren n'a jamais été une personne particulièrement agréable. Il avait un côté lunatique, qui ne plaisait pas forcément à tout le monde. Et puis il était... assez dépressif dans son genre. Pas qu'il s'enfermait chez lui pendant toute la journée et se lamentait sur son sort. Mais son silence et son anti-sociabilité démontraient clairement qu'il n'était pas au meilleur de sa forme et ce, depuis assez longtemps.

    La sentir contre lui était un véritable apaisement. Comme si, l'espace de quelques secondes futiles, le monde cessa d'être aussi cruel, violent. Comme si le calme qu'il avait toujours cherché se cachait dans son étreinte fragile, qu'il était toujours à sa portée, et semblait pourtant si lointain, parfois. Soren ferma les yeux, décidé à profiter de ces quelques instants de tranquillité absolue, respirant le doux parfum de ses longs cheveux bruns, alors qu'elle restait blottie dans ses bras protecteurs. Mais même s'il essayait de lui échapper ; la réalité finissait toujours par le rattraper. Le son de sa voix parvint à ses oreilles, il ouvrit les yeux. Les mots, pourtant clairs, mirent un moment à prendre un sens, dans son esprit perdu.
    « Qu'est-ce que tu racontes ? C'est... tu te sens mal ? Ou c'est... » il n'arrivait pas à formuler une phrase cohérente. Son cœur manqua un battement, lorsque son regard croisa à nouveau celui d'Arween et quelque chose dut le mettre sur la voie. Comment avait-il pu l'oublier ; il n'avait pas besoin de mots pour la comprendre. Il se racla la gorge, les sourcils froncés. « Qu'est-ce que tu as ?... » et jamais encore, il n'avait trouvé un silence plus pénible qu'à cet instant. Jamais encore, il n'avait autant redouté une réponse.
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MessageSujet: Re: Mon manège à moi, c'est toi. • Soren.   Mon manège à moi, c'est toi. • Soren. EmptyVen 19 Juin - 19:11

    Voilà, elle ne pourrait pas revenir en arrière. Elle aurait voulue ne rien dire, mais le regard de Soren lui faisait presque tout avouer. Elle l’a cachée depuis quelques années. Puis de toute manière elle l’aurait fait un jour ou l’autre. Peut-être bien jamais ? Seul son père le sait, et Soren serait le deuxième à savoir. Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète pour elle, non ne voulait pas lui faire une occupation en plus. Il était bien assez occupé avec son travail et si encore la jeune femme était du boulot en plus elle ne voulait pas. Puis.. ce n’était pas comme si elle ne survivrait pas ? Soren et elle était deux jeunes personnes qui se comprenaient, qui arrivaient à ressentir d’une certaine manière la douleur de l’autre. Lui seul pouvait l’apaiser. C’était comme si, ils se complétaient d’une certaine façon. Elle l’avait toujours connue et ce n’était la Soren actuel qui allait la faire décider de lui tourner le dos, comme ceux qui prétendaient être « ses amis. »

    Elle sentait que le cœur de Soren battait plus vite, elle avait réussi à l’inquiéter, chose qu’elle ne voulait pas du tout faire. Son regard se faisait persistant et Arween le fuyait. Elle ne pourra pas le fuir éternellement. Prendre son courage à deux mains voilà ce qu’elle devait faire. Elle n’était pas une fille à se dégonfler à abandonner une tâche à moitié finie. Elle respira profondément et se blottit plus contre lui. Elle observait quelques secondes les nuages de pluie qui se formaient autour d’eux. Elle croisa son regard, ce qui accéléra le rythme de son cœur. « Ce que j’ai Soren..ce que j’ai..Te souviens-tu de quoi est morte ma mère ? » Elle s’arrêta quelques secondes puis elle reprit. « Et bien..les docteurs l’ont aussi détecté chez moi. Ils disent que je n’ai plus que quelques années à vivre. » Elle avalait sa salive et regardait fixement Soren. Leurs visages était proches, elle sentait son souffle sur sa bouche, elle voyait qu’elle l’avait désorienté.C’est alors que prise d’une impulsion, ses lèvres effleurèrent les siennes, sans pour autant les embrasser. Arween se rendit compte qu’elle faisait probablement une énorme erreur. Cet élan était sûrement du désespoir. Elle ne devait pas se montrer si fragile. « Je suis désolée. » La jeune brune quitta alors le fauteuil ainsi que la douce étreinte de son jeune ami. Elle se retourna. « Je ne veux pas être un fardeau Soren. » Et comme si cela ne suffisait pas, le tonnerre éclata et la pluie s’abattit sur la jeune femme. Elle restait là, penchant sa tête en arrière et laissant les gouttes d’eau perler sur son visage.
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